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Le papier Murillo testé par Cindy Barillet

Le papier Murillo testé par Cindy Barillet

Test du papier Murillo : un papier coloré et texturé

Cindy Barillet, artiste peintre, YouTubeuse et blogueuse, a testé pour vous le papier Murillo Fabriano.

 

Présentation du papier Fabriano Murillo

Le papier Murillo de Fabriano se distingue par sa texture vergée qui n’est pas sans rappeler le papier Ingres. Il s’en différencie cependant par son grammage très élevé : Avec 360 g/m², les feuilles sont épaisses et rigides. J’ai trouvé cette particularité très agréable, car elle nous donne la sensation d’un support solide et haut de gamme.

Les 8 couleurs disponibles se déclinent en 5 clairs et 3 (très) sombres. Pour ma part, j’ai eu un très gros coup de cœur pour le bleu marine que je trouve d’une grande beauté et d’une remarquable profondeur. Les artistes préférant peindre sur une valeur moyenne pourront certainement utiliser le Gris pour travailler aussi bien les clairs que les foncés.

L’accroche du papier

Mes tests ont révélé d’excellentes capacités de superpositions des pastels de toutes formes, et pour du papier à grain, une luminosité rare pour les crayons-pastels ajoutés par-dessus les bâtonnets. Les corrections ont montré qu’il conservait la couleur des pigments, ce qui pourrait être vu comme un inconvénient mais qui indique aussi une bonne capacité d’accroche.

Celle-ci le rend moins poussiéreux, et elle rend aussi les tableaux moins fragiles. Attention, si les pastels utilisés ont eux-mêmes peu d’accroches, il y aura tout de même une bonne quantité de poussière produite.

La texture de Murillo

Il faut noter que ce papier n’a pas été spécifiquement créé pour les pastellistes, c’est aussi un papier pour carterie, imprimerie, création de passe-partout… Cependant son grain et la profondeur de celui-ci en font un support possible et intéressant.

Je pense que l’on peut voir le Murillo comme un papier Ingres qui sature beaucoup moins (ce qui est le principal défaut de ce dernier). C’est la faible épaisseur des aspérités du papier Ingres qui ne lui permet pas d’accueillir beaucoup de couches successives sans avoir recours au fixatif, c’est pourquoi les feuilles épaisses de papier Murillo s’en distinguent.

Je n’ai jamais eu besoin de fixer mon travail durant mes différents tests pour pouvoir superposer de nouveaux pastels.

Test papier Fabriano Murillo avec pastel

CONCLUSION

Je recommande le papier Murillo pour les pastellistes qui recherchent un rendu texturé, car les lignes typiques de ce support ont de fortes chances d’apparaître sur le résultat final. À contrario, ce papier ne conviendra pas aux personnes qui recherchent un résultat très lisse et minutieux car je pense qu’elles seraient vite gênées par les reliefs.

Ce papier est selon moi de très belle facture, et pourra très certainement accueillir également d’autres techniques artistiques au gré de nos inspirations.

Le papier Murillo testé par Cindy Barillet

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