QUELLE NE FUT PAS MA SURPRISE EN DÉCOUVRANT L’EXISTENCE D’UN PAPIER AQUARELLE “NOIR”…
Un mot allant à l’encontre des principes mêmes de l’aquarelle à savoir, la lumière et la transparence. Mais j’aime les surprises, et j’avais hâte de pouvoir tester cet “OVNI”, le plus objectivement possible.
Si d’ordinaire le blanc est laissé de côté en aquarelle, ce ne sera pas le cas dans ce contexte ! En effet, il s’agit ici non pas de penser aux réserves de lumière, et donc de blanc, mais bien aux réserves d’ombres et par conséquent de noir.
Palette d’aquarelle sur la table, j’opte pour un sous-bois en clair-obscur afin de découvrir ce papier. Je pars naturellement clair, et parce qu’ici je n’ai pas le choix, avec du blanc pour y révéler les premières lumières. Dès lors, il faut réfléchir plus en termes d’opacité plus qu’en transparence pour les lumières… Il faut tout de suite réaliser un mélange assez fourni afin de pouvoir avoir une bonne lumière, car diluées, les couleurs perdent vite en luminosité. En termes de fusion, le papier a bien les propriétés d’un papier aquarelle cellulose.
Je travaille avec peu d’eau dans le pinceau pour avoir des couleurs crémeuses pour mes lumières, et plus diluées en transparence afin de créer des subtilités de valeurs dans l’ombre. De beaux effets de grains en perspective et de jeux entre opacité et transparence finalement. Le moins quant à lui se trouve bel et bien dans la souplesse à pouvoir travailler une lumière “pure” et éclatante. Il faut alors passer aux encres avec un pouvoir couvrant plus puissant qu’en aquarelle.
Mais cela reste une bonne expérience, il invite à explorer autrement.
Par la même occasion, l’idée me vient de tester des aquarelles métalliques sur ce fameux papier noir… Belle surprise et ce à quoi je m’attendais, leur aspect ressort bien mieux sur du noir ! Un mélange gagnant qui régalera les plus créatifs d’entre vous. C’est un papier qui conviendra très bien aux encres ainsi qu’aux techniques mixtes gouache, acrylique et collage, dans la gamme des 300 g.
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“Partage, découverte, rencontres, remise en cause, humilité et passion sont les piliers qui fondent ma déontologie. Aujourd’hui artiste peintre, illustrateur et designer graphiste, je continue de naviguer sur le long fleuve des arts entre aquarelle, pastel, huile ou encore acrylique et numérique.”
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