Dans cet article Cindy Barillet nous présente le papier Schut de Clairefontaine qu’elle a testé pour nous !
J’ai testé 3 papiers Schut pour ce banc d’essai :
– Le papier à dessin 125 g/m².
– Le papier à dessin 180/m².
– Le papier pour aquarelle 250 g/m².
Ces trois papiers sont à grain moyen et 100 % cellulose. La nuance de blanc est identique entre les deux blocs de papiers à dessin, il est lumineux et naturel. Je le trouve légèrement plus chaud dans le cas du papier pour aquarelle. La texture semble quasiment identique sur les deux papiers pour dessin, le grain est un peu plus profond sur le papier pour aquarelle.
UTILISATION DU PAPIER À DESSIN
Seul le grammage, et donc l’épaisseur de la feuille, semble différer pour le papier à dessin.
J’ai trouvé qu’il était agréable à utiliser avec fusain et pastels secs. Avec ces techniques sèches la texture reste visible avec les zones les plus sombres mais elle disparaît facilement à l’application de pastel ou de PanPastel blancs. Les couches se superposent sans souci, permettant de monter l’opacité du tracé selon ses besoins. J’ai testé aussi avec succès certaines encres (stylos liners Staedtler et Pigma Micron, feutres à l’encre de Chine Faber Castell, stylo-plume rempli d’encre carbone). Le tracé est net et sans bavure. Le papier résiste à plusieurs couches de feutres pour peu que l’on n’insiste pas trop avant que l’encre ne sèche. Celle-ci ne traverse pas le papier même pour le 125 g/m². Ce papier me paraît très bien pour tous travaux illustratifs sans ajout d’eau.
LE PAPIER POUR AQUARELLE
Avec 250 g/m² ce papier va facilement gondoler avec l’utilisation de beaucoup d’eau. Il vaudra mieux le scotcher des 4 côtés pour éviter d’être dérangé par les mouvements de la feuille. J’ai remarqué que le travail dans l’humide donnait facilement un rendu effiloché, plus ou moins marqué selon le degré d’humidité du papier. Les effets de sel sont d’ailleurs superbes ! La granulation de l’outremer est bien visible et contrastante, et les couleurs non granuleuses s’étalent de façon homogène sans fortes démarcations. Les auréoles surviendront si on laisse la peinture former des flaques, ce sera un point de vigilance si l’on souhaite effectuer des travaux poussés sur ce papier. De par son grammage léger, sa rapidité de séchage et sa composition 100 % cellulose, je recommanderais plutôt ce papier pour des études et des exercices légers que pour des tableaux très élaborés avec plusieurs couches de peinture, mais tout dépend bien sûr des pratiques et habitudes de chacun.
Liens :
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Artiste peintre autodidacte, blogueuse et youtubeuse, je partage ma passion pour l’art à travers des démonstrations, tutoriels et tests de matériel depuis 2010. Je peins des portraits animaliers sur commande, mais aussi beaucoup d’autres sujets au gré de mes envies, souvent très liés à la nature. Tout m’intéresse dans le domaine de la créativité, et c’est avec beaucoup de joie que je partage mes expériences variées avec mes abonnés !
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