Dans cet article je vous dévoile les étapes de création de ma peinture «Be brave Cosette». En m’appuyant sur celle-ci, je vous donne des astuces pour les vôtres.
J’ai été invitée à la réaliser cette peinture, sur un élément de décor de la série anglaise «Les Misérables» tournée en 2018 et remercie la boutique Créations des Remp’Arts de Sedan pour ce challenge.
Démo – Making of
Le matériel
– Aérosols Flame Blue (idéal pour les moyennes surfaces et détails), Belton Premium fluo et violet transparent (idéal pour les nuances et ombres) de Molotow
– Buse Super Skinny (pour les détails), standard (moyenne surface, fournie avec l’aérosol), large (pour les fonds et surfaces plus importantes)
– Marqueurs rechargeables One4All de Molotow
– Le support en bois : Il s’agit d’un bois faussement vieilli. Au préalable, il a fallu le poncer pour éliminer ce qui ne tenait plus et permettre de peindre dessus pour une bonne tenue.
Le croquis
La base sur laquelle s’appuyer
Généralement je réalise un croquis rapide avant chaque création, même avec une idée précise en tête. Mais il n’est pas obligatoire, tout dépend de chacun. Des photos peuvent également servir de références, par exemple.
5 bonnes raisons de le faire
– Pour poser ses idées sur papier.Un peu comme une note que l’on écrit pour ne pas l’oublier.
– Se rendre compte de ce que cela rend visuellement. Est-ce que la composition fonctionne ? Cela correspond-il à ce que j’ai en tête, est-ce mieux, faut-il recommencer ?
– Présenter un visuel pour situer l’intention, lorsqu’il s’agit d’un projet à présenter ou pour une oeuvre collective par exemple.
– S’échauffer, pour «entrer dans l’ambiance». Cette étape permet d’effectuer des tests, mais aussi de se tromper pour pouvoir être au point lors des premiers coups de pinceaux, aérosols, sur le support.
– Servir de référence pour sa peinture.
Les étapes
Pour ce défi, j’ai réalisé les étapes «au feeling». Néanmoins, il ressort plusieurs étapes distinctes sur lesquelles je suis venue retravailler au grès de mes envies.
1 : Les lignes directrices au marqueur
Favoriser le marqueur plutôt que la bombe dans un premier temps me permet de repasser, et appuyer certains traits sans qu’ils ne soient trop visibles pour autant.
Je procède ainsi lorsque le fond du support est brut et visible comme ici (aucune possibilité de repasser une couche de peinture par-dessus). Viser juste dès le départ.
2 à 5 : Du général vers le détail
Quel que soit l’élément peint je procède de cette manière : une première couche avec la couleur dominante, puis l’ajout en masse des zones d’ombre et de lumière.
Plus j’avance dans la réalisation, plus je détaille. Procéder de cette manière permet d’avoir une vision d’ensemble de la peinture et garder les bonnes proportions.
6 : Le plumage
J’alterne entre couleurs foncées et claires pour créer un contraste et du volume (comme vu précédemment). Les couleurs transparentes viennent adoucir les ombres existantes et permettent d’en créer de nouvelles.
7 à 8 : le fond, les derniers détails (oeil et bonnet) puis les éclaboussures
9 : La typo «Be brave Cosette»
J’ai réalisé les mêmes étapes citées ci-dessus (croquis, puis premier jet au marqueur sur le support suivi d’un travail par couche à l’aérosol).
Prendre du recul
Il est nécessaire d’en prendre régulièrement afin d’avoir une vision d’ensemble : ainsi, je fais le point et corrige ce qui doit l’être.
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