Cet article de Lou-Anne Crenn AKA Puckvj vous apportera de nouvelles connaissances sur les médiums et solvants à l’huile !
La peinture à l’huile offre beaucoup d’opportunités d’utilisation afin de permettre au peintre d’être le plus pointilleux possible dans sa pratique artistique.
Dans cet article, nous allons découvrir ensemble les différents médiums à l’huile utilisés de nos jours, mais également survoler des techniques de fabrication plus anciennes, qui pourront sans doute vous donner des idées !
La peinture à l’huile :
Aujourd’hui, le plus souvent vendue en tube ou en pot, la peinture à l’huile est le mélange de pigments colorés et d’un liant composé d’huile de lin purifiée ou d’œillette qui permet leur agglomération. En résumé, il y a déjà de l’huile dans les tubes que nous achetons tout prêts, la peinture est donc directement prête à l’emploi.
Cependant, il existe de nombreux médiums qui visent à faciliter la pratique artistique ou à l’améliorer, en fluidifiant notamment la matière.
Le rôle de ces médiums est, entre autre, d’englober le pigment et de lui assurer un meilleur éclat et une durabilité plus conséquente dans le temps.

Les médiums à peindre :
Pour tous les médiums, il faut doser ! Cela ne sert a rien d’en verser abondamment sur la palette, il n’agira pas mieux, mais rendra par contre la peinture de plus en plus translucide (effet avec lequel vous pouvez jouer selon vos besoins).
– L’huile : le plus souvent l’on utilise l’huile de lin. Elle fluidifie la peinture et retarde le séchage. Il est important de ne pas trop en mettre, puisqu’à trop forte dose, elle craquelle avec le temps.
A noter que la peinture à l’huile ne sèche jamais ! Elle durcit simplement avec le temps. Voici la référence pour l’huile de lin Winsor & Newton : 30724

– Le médium à peindre : il embellit la peinture en la rendant plus brillante et plus transparente. Il fluidifie la peinture et lui assure une bonne conservation dans le temps. Pour débuter en peinture à l’huile, c’est le médium que je préconise. Vous pourrez trouver le Médium à peindre Turner Sennelier chez Le Géant des Beaux-Arts : 24641

– Le Liquin : il accélère le séchage, cela peut être très pratique pour une sous-couche par exemple, vous pourrez trouver cette référence chez Winsor & Newton : 30763
Il existe le Liquin classique ou le Liquin fin pour détails (ce dernier a une texture bien plus fluide) à la référence 30754

– Le médium pour glacis : à utiliser dans les dernières couches afin de renforcer les ombres ou les lumières. C’est un médium très fin et translucide. Je vous recommande le Médium pour glacis Flamand de chez Lefranc Bourgeois, référence 24234 disponible chez Le Géant des Beaux-Arts.

– L’essence de térébenthine : c’est une diluant dont l’usage seul permet de ternir les pigments. Il est aussi le solvant, c’est ce médium que l’on utilise pour nettoyer les pinceaux après l’utilisation de l’huile. Voici la référence de l’essence de térébenthine rectifiée Sennelier : 34753

Les anciens médiums :
Il existe notamment la tempera, que l’on nomme également « peinture à l’œuf ». « Tempera » signifie « détrempe » en italien et consiste à mélanger des pigments avec du jaune d’œuf qui sert de liant aux couleurs.

Les premières pratiques de la peinture à la détrempe datent de l’antiquité et dominent tout le Moyen-Âge jusqu’au XVème siècle, où l’on délaisse peu à peu la technique à de la découverte de l’huile aux Etats-Unis. En effet, l’huile est plus résistante et permet une plus large variétés de pratiques. Cependant, la tempera est sans doute la technique qui permet la meilleure conservation des toiles.
Attention : il existe évidemment beaucoup d’autres médiums, tels que les médiums d’empattement. Ceux que nous avons vu aujourd’hui sont simplement ceux que j’utilise au quotidien et que je recommande vivement.
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