Lefranc Bourgeois fête cette année ses 300 ans de complicité avec les artistes d’hier et d’aujourd’hui, avec qui nous avons dessiné les contours de l’histoire de l’art depuis plus de trois siècles. Pour ce premier chapitre sur le thème de la collaboration, découvrez les relations de confiance avec les artistes qui nous ont permis de mettre au point les dernières innovations dans le domaine des beaux-arts. Images d’archives exceptionnelles, concours, tutoriels : de nombreuses surprises vous attendent tout au long de l’année pour célébrer avec nous cette étape de notre histoire.
L’histoire en couleurs : une épopée française
C’est près des berges de la Seine que débute l’histoire de Lefranc Bourgeois, lorsque Charles Laclef, l’apothicaire ancêtre de la famille Lefranc, rencontre Jean Siméon Chardin. Sur les étagères, les pigments, comme une nourriture de l’âme, côtoient les épices. La passion de l’un nourrit celle de l’autre, au prisme d’un standard de qualité toujours plus ambitieux. De Saint-Germain à Montreuil, Grenelle, ou Issy-les-Moulineaux, ce savoir-faire à la française se transmet depuis des générations dans les familles Lefranc et Bourgeois. Aujourd’hui encore, chaque peinture est créée avec le même soin, dans les ateliers du Mans.
Un héritage marqué du sceau de la passion
Alors commerce de peintures pour bateaux installés au Havre, l’ancre devient naturellement un des piliers. Attribut du dieu Hermès, le caducée qui compose l’autre facette du logo, symbolise la paix, le commerce, et l’éloquence. Un héritage aujourd’hui fièrement revendiqué par la marque.
Source : Guide Labreuche © Pascal Labreuche 2009 (marque au feu au dos d’un châssis de rentoilage).
Une histoire de savoir-faire
C’est pour combler les attentes de chaque passionné que nous repoussons chaque jour plus loin les standards de nos couleurs. Si l’huile Lefranc Bourgeois est tant convoitée, c’est parce qu’elle a atteint une qualité inégalée. Chaque huile respecte des conditions de production strictes qui la rendent agréable à travailler, et non nocive pour le peintre. Chaque couleur est méthodiquement testée pour un standard d’excellence conservé. Pour la famille Lefranc, la couleur n’est pas un métier. C’est une passion qui perdure depuis bientôt trois siècles. Une passion de recherche, de développement, et de défis. C’est pour cette raison que Lefranc Bourgeois est bien plus qu’un commerçant de couleurs. Nous sommes fabricants de couleurs fines. Près de 300 ans de savoir-faire ont permis à Lefranc Bourgeois de bousculer l’Histoire de l’Art. Trois siècles qui ont permis de définir les standards de qualité de Lefranc Bourgeois. Soucieux d’offrir au peintre un matériel qui rendra grâce à son art, chaque couleur est réalisée avec un soin particulier.
Héritage et savoir-faire
Il aura fallu à Lefranc Bourgeois près de 300 ans de recherches, d’expérimentations et de collaborations étroites avec des artistes pour mettre au point ce qui offre au peintre le pouvoir de libérer ses émotions : les couleurs les plus pures, les additifs qui transforment les teintes en matière-émotion, et les outils et accessoires qui le rendent possible.
Les plus grandes signatures
D’illustres artistes comme Braque, Cézanne, Corot, Courbet, Delacroix, Matisse, et Picasso ont utilisé les couleurs Lefranc.
Entre passion et chimie
Attachée à une tradition de savoir-faire à la française, l’histoire de Lefranc Bourgeois s’appuie sur des valeurs transmises de génération en génération. Elle repose sur des piliers fondamentaux : une écoute des artistes, une passion pour la couleur, et une volonté de repousser toujours les limites scientifiques et industrielles de sa fabrication pour rendre la peinture universelle et permettre à chaque passionné de pratiquer son art. Pionniers dans l’industrie des beaux-arts, l’histoire de Lefranc Bourgeois prend racine en 1720 quand, par accident, Charles Laclef, l’ancêtre de la famille Lefranc, s’initie à la production de couleurs. Il devient le fournisseur du peintre Chardin qui habite au-dessus du magasin familial. Transmise de père en fils depuis près de 300 ans, la passion de la famille Lefranc a marqué l’histoire de l’art. Il aura fallu près de trois siècles pour qu’elle s’écrive, là, sous les yeux de la famille Lefranc, par les mains de mille artistes. Elle perdure encore à chaque coup de pinceau à la croisée de la passion et de la science. En appliquant le principe du pas de vis au tube dans les années 1850, Lefranc libère les peintres des contraintes de l’atelier. Une innovation que nous utilisons encore à ce jour et largement appréciée des pionniers de l’impressionnisme, comme Monet ou Renoir.
L’Impressionnisme
1ère exposition des Impressionnistes : 146 ans déjà !
En 1874, un groupe d’artistes fonde la “Société anonyme coopérative des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, etc.” Ils s’appellent Claude Monet, Edgar Degas, Alfred Sisley, Auguste Renoir, Camille Pissarro et Berthe Morisot. Le mouvement impressionniste est né. L’histoire de l’impressionnisme s’établit au long de huit expositions parisiennes de 1874 à 1886.
En rupture avec l’académisme de l’époque, l’impressionnisme marquera son époque et libérera l’art pour laisser la place aux courants fauve, expressionniste, cubiste, futuriste et abstrait qui
ouvriront notamment les portes de l’art moderne.
Célébrer les arts et les artistes
Depuis près de 100 ans, nous célébrons et encourageons les artistes à créer avec des concours annuels.
- Concours Lefranc (aquarelle) 1932
- Concours Lefranc (aquarelle) 1933
- Prix Lefranc de la jeune peinture 1963
Prendre soin, collaborer, créer
Dans un document détaillant le processus de création de La Fée Électricité, Jacques Maroger, directeur du laboratoire du Louvre, notait cette pensée inspirante au sujet de leur dernière innovation : « On peint avec le liant et non avec le pigment ». La Fée Électricité (1937) est le résultat du travail entre Raoul Dufy et la maison Bourgeois. La création d’une peinture à l’huile très légère, conçue par le directeur du laboratoire du Louvre Jacques Maroger, proche de la gouache et séchant rapidement servira plus tard de base d’inspiration à ce qui deviendra un jour la Flashe.
Versailles : partenariat royal
En 1753, 30 ans seulement après la naissance des huiles Lefranc, leur qualité permet à la maison Lefranc de devenir fournisseur officiel du château de Versailles.
Les Beaux-Arts
Il est important de soutenir et d’accompagner les jeunes artistes dans le développement de leur carrière. Depuis 10 ans, Lefranc Bourgeois est partenaire de l’École des Beaux-Arts de Paris et organise des ateliers de pratique artistique, des résidences d’artistes et a rendu possible l’aménagement des galeries pédagogiques destinées aux accrochages individuels et collectifs des étudiants, espaces-clés de l’apprentissage des jeunes artistes pour la mise en espace des œuvres et la présentation des diplômes.
1720 : destins croisés
C’est près des berges de la Seine qu’en 1720, la rencontre entre Charles Laclef, apothicaire et ancêtre de la famille Lefranc et Jean Siméon Chardin, futur peintre de renom, voit naître l’industrie des beaux-arts, sous les yeux d’un monde artistique en pleine mutation. Cette première collaboration vient s’inscrire dans un profond désir d’accompagner les artistes au plus près de leurs besoins, une démarche qui près de 300 ans plus tard, demeure au coeur de la philosophie de la marque.
1753 : tout bascule
Jusque-là chimiste passionné, Charles Laclef devient officiellement fournisseur des peintures du château de Versailles. Près de 35 ans de travail lui ont permis de formuler des couleurs pures, stables, et non nocives, dont la renommée devient alors mondiale auprès des peintres les plus côtés, comme du public.
1775 : une histoire de famille
1775 représente un tournant dans l’histoire de la famille, lorsque Jean- Baptiste Laclef – le fils de Charles Laclef – fonde l’enseigne “À la clef d’argent”, qui marque la naissance d’une entreprise familiale à l’origine de l’industrie des beaux-arts. 50 ans plus tard, Jules et Alphonse Lefranc, descendants de Charles Laclef, reprennent l’affaire, et renomment l’entreprise Lefranc Frères.
1859 : libérer les artistesAlors dirigé par Alexandre Lefranc,le destin de l’entreprise prend un autre tournant, alors que son gérant visionnaire et passionné met la touche finale à des années de recherche sur le conditionnement de la peinture. En mettant au point le bouchon à vis, il permet aux peintres d’enfin sortir de leurs ateliers. En permettant la naissance de l’impressionnisme, la famille Lefranc libère les artistes, et rentre dans l’histoire de l’histoire de l’art.
1867 : quand la modernité impose son tempo
Alors que la famille Lefranc ne cesse de mettre au point des couleurs à l’huile iconiques à la composition et à la pureté inégalables, Joseph Bourgeois Aîné fonde l’entreprise Bourgeois après avoir découvert une manière d’extraire la garance qui donnera naissance à la laque. De la rue de la Croix des Petits champs à Paris à son usine de Montreuil, il devient l’un des premiers producteurs de peintures dites “non dangereuses” et accompagne le renouveau qu’insufflera la modernité dans l’art.
1870 : usine de Grenelle
Alexandre Lefranc construit une usine à Grenelle, puis à Issy les Moulineaux et développe avec le peintre-chimiste J.-G. Vibert des vernis à retoucher et de finition. S’inspirant des techniques picturales pratiquées en Flandres et à Venise aux XVIe et XVIIe siècles, le laboratoire créa les fameux médiums Flamands et Vénitiens.
1885 : des couleurs résolument tournées vers le monde
1885 marque un tournant pour la maison Lefranc, dont l’industrialisation quelques années plus tôt lui permet de se tourner vers le monde. Les couleurs uniques à l’instar du Jaune de Naples et de nouveaux médiums développés par la maison se vendent désormais dans des succursales en Italie, en Belgique et en Allemagne. La maison prend alors la raison sociale de Lefranc & Cie.
1902 : faire progresser l’art
Au cours du XXe siècle, les deux maisons présentent une volonté de toujours repousser les limites du champ des possibles en matière de peinture. Alors que Bourgeois développe l’iconique Flashe, première couleur vinylique (“gouache moderne”) de l’industrie des beaux-arts, et remet au goût du jour les médiums Flamand et Vénitien qu’ont popularisé les peintres italiens, Lefranc développe les vernis et peintures transparentes. Leur vision commune du progrès ne pouvait qu’annoncer leur future fusion.
1965 : un avenir commun
Jusque-là concurrents, les maisons Lefranc et Bourgeois voient l’une dans l’autre une complémentarité qui leur permettrait de grandir ensemble. Elles fusionnent pour donner naissance à Lefranc Bourgeois, et s’installent au Mans, qui accueille encore aujourd’hui l’usine et le siège social de la maison.
2017 : libérez vos émotions
Il y a près de 300 ans, Lefranc Bourgeois libérait les peintres en mettant au point le tube qui leur ferait prendre l’air. Près de trois siècles plus tard, Lefranc Bourgeois libère à nouveau les peintres en leur permettant de libérer leurs émotions au travers d’une couleur qui devient matière-émotion.
2020 : le début d’un nouveau chapitre
En 2020, la marque célèbre ses 300 ans d’émotions et de complicité avec les artistes !
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