Préparer le dos d’une oeuvre – Amylee

Préparer le Dos d’une œuvre : 4 points à Retenir

Vous êtes étudiant en Art, Exposant ou jeune Artiste, et vous hésitez sur la façon correcte de préparer le dos d’une œuvre ? Quelles indications doivent y être présentes?

Le monde de l’art évolue et les ateliers d’artiste également. De plus en plus, c’est au créatif d’entreprendre pour assurer la qualité de son travail.

Voici une petite liste des 4 bons gestes à retenir pour préparer soigneusement une peinture montée sur châssis pour une exposition ou une expédition. Parce qu’une œuvre d’art ça se chouchoute !

1/ Un Accrochage Fiable Pour Porter

Un système d’accrochage ou un kit de fixation est généralement nécessaire pour suspendre l’œuvre au mur. Quand les éléments sont fournis dans un sachet ou mieux encore déjà posés au dos du châssis, c’est un confort très appréciable pour la personne qui reçoit l’œuvre d’art.

Je recommande de vendre des œuvres prêtes à suspendre avec système de fixation déjà posé pour faciliter l’accrochage, et ainsi proposer un tableau complètement terminé.

Pour un kit de fixation sûr et peu couteux, vous pouvez vous munir de fil de fer, de pince coupante, de 2 pitons à visser et accessoirement d’une règle et d’un crayon pour mesurer l’emplacement des pitons. Je vous invite à lire l’article sur la pose des pitons à visser.

Pour éviter que le système de fixation ne dépasse au dos de l’œuvre, et devienne ainsi une pointe coupante lors de l’emballage ou un point de pression à l’entreposage, je vous recommande de visser les pitons à l’intérieur des montants du châssis. Une technique 100% fiable que j’utilise depuis des années et qui a toujours été approuvée par mes galeristes et clients.

Le dos de l’œuvre reste bien plat, et rien ne dépasse. Ce système de fixation ne risque pas d’endommager le paquet lors de l’expédition, ni les œuvres stockées les unes à côté des autres, c’est la confiance assurée.

Du matériel à retrouver chez Le Géant des Beaux-Arts, boutique en ligne et magasins en France.

2/ Un Certificat d’Authenticité À Archiver

Cette partie s’adresse davantage au collectionneur ou aux personnes qui viennent d’acquérir une œuvre d’art et plus précisément un tableau.

Il ne faut absolument pas coller le certificat au dos d’un tableau, mais le ranger dans un endroit sûr : un classeur ou une boîte d’archives.

Le certificat d’authenticité représente la carte d’identité de l’œuvre d’art. C’est un document qui est délivré lors de la vente.

Le certificat va suivre l’œuvre toute sa vie durant pour permettre de la déclarer, de l’identifier, de l’authentifier mais également de rassurer l’acquéreur lors d’une revente ultérieure.

Pour être valable le certificat d’authenticité doit comporter plusieurs informations mais ne présente aucun prix, contrairement à la facture (qui n’est pas un certificat d’ailleurs).

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article sur le certificat d’authenticité.

3/ Une Légende Pour Renseigner

Beaucoup d’artistes laissent vierge le dos d’une œuvre et oublient généralement que celle-ci va circuler sans son créateur et parfois même sans son certificat d’authenticité.

Avec l’expérience, j’ai vu des œuvres abandonnées dans des brocantes ou des réserves de lieux d’exposition par manque d’informations. Dans certains cas, la signature de l’artiste ne joue même plus son rôle nominatif. 2 initiales sur la face avant du tableau ne sont pas suffisantes pour retrouver facilement l’artiste.

Pour rédiger correctement la légende d’une œuvre d’Art, des informations récurrentes sont à ajouter.

• Titre de l’œuvre
• Prénom, nom de l’artiste (ou pseudo d’artiste)
• Matériaux utilisés (support, peinture, etc)
• Année de création (ou une période si l’œuvre a été créée sur plusieurs années)
• Lieu de création (ville, pays)

Optionnel :

• Dimensions (indiquer si c’est des cm ou des inches)

Pour annoter ces informations, je préfère utiliser la peinture acrylique un peu épaisse. Elle a une durée de vie bien plus conséquente et la couleur reste stable avec le temps, contrairement à l’encre de marqueur qui a tendance à jaunir et à s’effacer sous les changements de températures ambiantes.

BON A SAVOIR : La mention « technique mixte » est utilisée lorsque l’artiste emploie plusieurs techniques dans son processus créatif. Pour les œuvres à exemplaires multiples (sérigraphie, estampe, etc), indiquez le nombre de tirages et le numéro de chacun.

4/ Un Mode d’Emploi Pour Perdurer

L’étiquette qui accompagne l’œuvre d’art, un peu comme celle cousue au col de nos vêtements, est une source d’informations très utiles pour le nouvel acquéreur.

Les personnes qui possèdent une peinture ou sculpture ne sont pas toujours averties des gestes à suivre pour la bonne conservation de l’œuvre. C’est donc à l’artiste de jouer le rôle de guide et de fournir les recommandations nécessaires.

Afin d’assurer la qualité et la durabilité des pigments, des collages, du vernis, du support, je recommande aux artistes d’établir une note en papier regroupant les informations sur le nettoyage et l’entreposage à respecter. Une étiquette qui peut se placer à l’arrière de l’œuvre.

Lire l’article sur la création d’une étiquette mode d’emploi.

En règle générale, l’étiquette mode d’emploi aide le collectionneur à éviter les erreurs les plus communes dans les gestes du quotidien.

Ex :  Ne pas utiliser de solvant, ni d’eau, éviter les sources de chaleur, d’humidité et le soleil direct, ces indications multiples sont à personnaliser selon les caractéristiques de l’œuvre.

Du côté de chez vous

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Article rédigé par Amylee Paris

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