La Nouvelle gamme Touch Aquarelle testée par Cindy Barillet est composée de carnets au papier 100% coton disponibles en grain fin et satiné, de 300g/m². Ce grammage est le plus commun pour ce type de papier, car il permet de limiter la déformation de celui-ci lorsqu’il est mouillé, sans pour autant donner des carnets très lourds et très épais.
La plupart des carnets pour aquarelle sont composés de papier en cellulose. Cela permet rarement des peintures très poussées, en général on se contentera d’un rapide passage de peinture, avec éventuellement des contours encrés pour redéfinir les lignes. Les lavis, le travail dans l’humide poussé, les glacis, sont plus difficiles et réservés à ceux qui connaissent leur papier par cœur et qui maîtrisent le dosage de l’eau avec subtilité, ou bien qui recherchent des rendus texturés.
SPÉCIFICITÉS
Avec les carnets Touch Aquarelle, nous bénéficions d’un papier plus résistant et plus adapté au travail mouillé, grâce à sa composition 100% coton. Pour autant, il y a des petites choses que je trouve importantes à souligner :
• Cela reste un carnet : On imagine mal scotcher les côtés de la page sur laquelle on travaille pour l’empêcher de gondoler. Il faudra donc consentir à sa déformation inévitable si l’on utilise beaucoup d’eau (quoique j’ai trouvé celle-ci vraiment très acceptable sur mes essais).
• La peinture a tendance à rester en surface à la façon d’un papier en cellulose avant de descendre dans les fibres, et j’ai trouvé qu’elle était facile à soulever une fois sèche.
• Les couleurs sont assez éclatantes, plus que sur beaucoup de carnets 100% coton de mon expérience.
• Le satiné m’a semblé assez fragile au gommage.
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POUR QUI CETTE GAMME EST-ELLE ADAPTÉE ?
La version grain fin est idéale pour les personnes qui souhaitent tenir un carnet d’aquarelles supportant de belles quantités d’eau et permettant de travailler dans l’humide. Les carnets à grain satiné seront appréciés par des aquarellistes assez expérimentés, qui savent tirer parti de ce papier plus délicat pour créer des textures uniques ou pour peindre avec peu de liquide. Ce n’est pas le papier en coton le plus facile qu’il m’ait été donné de tester (quelques auréoles spontanées se sont formées) mais il reste bien plus facile à travailler que les carnets avec papier en cellulose pour moi.
CARNET À SPIRALES :
Ce type de carnet peut être un peu plus délicat à transporter du fait de sa spirale qui pourrait s’abîmer. Mais il a l’avantage d’être très pratique pour peindre en extérieur, puisqu’il forme un petit bloc bien rigide lorsque l’on replie la deuxième moitié du carnet derrière la première. Il est toutefois moins adapté à un travail en double page comme sur un carnet à reliure classique.
CARNET À RELIURE CLASSIQUE :
Ce carnet se transporte plus facilement, on peut choisir le format adapté à ses besoins parmi les différentes tailles disponibles. Plus il est grand, plus il est difficile à caler confortablement si l’on décide de peindre en extérieur sans avoir une table pour le poser. Il est souvent très agréable de créer un tableau sur deux pages face à face, en ignorant la reliure. On a donc deux formats au choix : La page simple, plus étroite, et la page double, pour une peinture plus large.
CARNET JAPONAIS (ACCORDÉON)
Ces carnets à la reliure pliée en accordéon sont l’occasion d’être créatif pour connecter les peintures entre elles : On peut se lancer dans un panoramique extrême, peindre une série de sujets proches les uns des autres de par leur palette de couleurs, leur thème, la présence d’un fil rouge…
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Artiste peintre autodidacte, blogueuse et youtubeuse, je partage ma passion pour l’art à travers des démonstrations, tutoriels et tests de matériel depuis 2010. Je peins des portraits animaliers sur commande, mais aussi beaucoup d’autres sujets au gré de mes envies, souvent très liés à la nature. Tout m’intéresse dans le domaine de la créativité, et c’est avec beaucoup de joie que je partage mes expériences variées avec mes abonnés!
Retrouvez l’artiste Cindy Barillet :
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