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L’histoire des peintures Lefranc Bourgeois

L’histoire des peintures Lefranc Bourgeois

À travers cet article, découvrez la riche histoire de Lefranc Bourgeois et de ses peintures aujourd’hui mondialement reconnues.

L’évolution de la marque Lefranc Bourgeois

  • 1720 : création des 1ères écoles d’art. Les peintres ne disposent plus d’élèves pour broyer pigments et liants. Parmi eux, Chardin (1699-1779) décide donc de confier l’élaboration de ses couleurs à un marchand : Charles de Laclef, ancêtre de la famille Lefranc, qui tenait un commerce de pigments et d’épices à Paris dans le quartier Saint-Germain. Une collaboration étroite avec les artistes voit ainsi le jour : l’industrie des Beaux-Arts est née.
  • 1859 : Lefranc commercialise le tube de peinture à fermeture étanche, l’ancêtre du bouchon à pas de vis. Cette innovation eut une incidence majeure dans la manière de peindre et l’histoire de l’art voit apparaître les Paysagistes, puis les Impressionnistes.
  • 1867 : après avoir découvert la manière d’extraire la garance pour la mise au point de la laque de garance, Joseph Bourgeois Aine ouvre un commerce de couleurs à Paris, puis une usine à Montreuil sous Bois. La qualité de ses produits en fait rapidement un concurrent sérieux à Lefranc.
  • 1870 : A. Lefranc construit une usine à Grenelle, puis à Issy-les-Moulineaux et développe avec le peintre-chimiste J.-G. Vibert des vernis à retoucher et de finition.
  • 1955 : après la mise au point des médiums flamand et vénitien, la société Bourgeois lance la première peinture vinylique : Flashe.
  • 1965 : fusion de Lefranc et de Bourgeois qui s’installe au Mans en 1966.

Particularités et anecdotes

L’histoire de la maison Lefranc Bourgeois est animée par des collaborations avec divers artistes qui participeront au succès de l’entreprise.

En 1937, réputé pour son génie et sa passion des arts, Marc Havel, ingénieur en chef du laboratoire, fut contacté par le peintre Raoul Dufy, qui avait le projet de réaliser le plus grand tableau du monde : la Fée Électricité (250 panneaux de 1,5 m par 2 m). Le problème était de pouvoir réaliser le plus rapidement possible cette oeuvre monumentale. L’idée fut d’associer à la peinture à l’huile un médium révolutionnaire : une émulsion (colle de peau allongée dans de l’eau, en émulsion avec la couleur à l’huile + 10 % de gomme Dammar). Cette formule permettait de superposer rapidement dans le frais, sans détremper les dessous, de conserver la transparence, et d’assurer un séchage à cœur de l’ensemble. On peut admirer au Musée d’Art Moderne de Paris la parfaite conservation dans le temps de cette oeuvre.

Au début du XXe siècle, alors que le monde vit au rythme effréné de la révolution industrielle, les artistes contemporains recherchent une peinture plus docile et plus rapide au séchage. Les travaux de recherche de Joseph Bourgeois – visionnaire et désireux de s’adapter au nouveau style de vie des artistes – permettent à son entreprise de se distinguer en contribuant à la mise aux points des peintures acryliques et vinyliques : il fabrique des peintures qui sèchent plus rapidement et offrent une nouvelle spontanéité aux peintres.

L’acrylique selon Lefranc Bourgeois

La couleur absolue sur tous les supports. Dès l’origine, Lefranc Bourgeois s’attache à faire de chaque couleur plus qu’une simple teinte : une véritable matière-émotion vivante et charnelle. La maison a su qu’il fallait donner vie à la couleur et donner à chaque artiste la possibilité de transcender ses émotions, son art. En plus de 300 ans d’histoire Lefranc Bourgeois n’a cessé d’innover pour que chaque artiste jouisse d’une liberté d’expression artistique absolue. Par son unicité, Flashe® y contribue. Dans les années 50, la marque développe l’iconique Flashe®, première couleur vinylique et alternative aux matériaux d’arts traditionnels. Par ses propriétés d’adhérence multi-support, elle permet à l’artiste de s’affranchir des contraintes de son studio ou de la toile. Par ses propriétés uniques en termes de pigmentation et de matité, elle transforme l’expérience de l’artiste. La couleur devient absolue et multiforme. Ses pigments marquent chaque toile, chaque espace d’une empreinte immuable. Il y a 70 ans déjà, elle devenait l’alliée des peintres Beaux-Arts et le symbole d’une libération artistique, en étant adoubée par Vasarely ou Niki de Saint Phalle. Elle continue d’être un atout au service de la libre expression artistique pour des peintres contemporains.


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