Alexis Le Borgne, artiste peintre qui explore divers techniques et domaines, a apprécié utiliser le papier Etival Clairefontaine grain classic.
J’ai pour habitude de peindre sur papier coton, mais pour ce test de papier cellulose, j’ai décidé de partir sur un fond marin à mes risques et périls ! La fusion et la pénétration des pigments est différente du papier coton.
Quand on débute, il faut tester le plus possible de papier afin de voir lequel nous correspond le mieux. Il n’y a pas forcément de bons et mauvais papiers, juste des papiers qui s’adaptent ou non à votre technique.
Ici la superposition des lavis et leurs mélanges est délicat pour ma technique, mais j’aime les défis ! Avec le papier en cellulose, il faut attendre le bon moment au bon endroit en travaillant dans l’humide.
J’attaque en sec dans l’humide et tout de suite cela devient très intéressant car les fusions s’opèrent plus facilement sans enlever de matière. Je joue avec le sec sur sec pour créer des coraux et des textures avec le grain.
Toute la magie de l’aquarelle réside dans l’aléatoire, les accidents heureux, le défi et surtout la vie qu’elle crée sur le papier. Ce papier mérite d’être dompté car c’est un bon papier cellulose avec un grain sympathique qui nous offre de belles possibilités et d’effets quand on sait l’écouter et observer ce qui se passe sur la feuille plutôt que de prêter attention au sujet en lui-même.
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En savoir plus sur Alexis Le Borgne :
“Partage, découverte, rencontres, remise en cause, humilité et passion sont les piliers qui fondent ma déontologie. Aujourd’hui artiste peintre, illustrateur et designer graphiste, je continue de naviguer sur le long fleuve des arts entre aquarelle, pastel, huile ou encore acrylique et numérique.”
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