Vous avez publié un certain nombre de livres ?
Oui, ce sont des livres de mon passage dans différentes régions, depuis mon arrivé en France en 1963. Une sorte de ligne de vie.
Vous écrivez en couleurs ?
Ecrire est un grand mot, la peinture est mon écriture. J’avais une boîte de couleurs qui traînait dans une vieille malle de mon père, lors de mon arrivée en France à 14 ans j’ai commencé à faire des aquarelles avec un copain. Dans son grenier, nous rêvions tous deux d’un autre monde
Vous avez différentes techniques ?
Je n’ai pas de technique spécifique, je peins avec les moyens du bord, on peut peindre avec tout, je ne recherche pas l’exploit technique, mais une transcription d’une sensation brève, que l’on met sur papier ou sur toile.
Qu’utilisez-vous lors de vos voyages ?
J’emporte toujours une boîte de peinture aquarelle White Nights en tube. J’ai l’habitude de l’utiliser, comme sur la photo en Alaska.
Quel support privilégiez-vous ?
Un bloc de croquis. J’apporte également un bloc qui contient 50 papiers Aquarelle Classic que vous possédez pour peindre sur place mais du 300 g, car il y a de la résistance et c’est un bon papier pour peindre, autrement j’utilise souvent du 600 g qui permet des effets de matière, mais à l’atelier…
Quel matériel ?
Pas grand-chose, juste un pinceau et bien sûr un petit feutre pour des croquis que je reprends ensuite à l’atelier.
Vous ne faites que de l’aquarelle?… et l’acrylique?
Pour les voyages, il est plus facile d’emporter de l’aquarelle, à l’atelier j’utilise de préférence de la peinture acrylique aussi bien sur papiers que sur toiles de différents formats.
* Invitation de la société des aquarellistes des états-Unis.
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