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Les indispensables du Carnet de Voyage et la wishlist été 2018 de L’Atelier de Louise

Les indispensables du Carnet de Voyage et la wishlist été 2018 de L’Atelier de Louise

Louise Pasquier, de L’Atelier de Louise, apprécie emporter lors de ses excursions son carnet de voyage pour croquer et réaliser des peintures à l’aquarelle. 

Elle dresse dans cet article la liste des indispensables à avoir toujours dans son sac et vous présente également sa liste d’envie pour l’été prochain !

Pour préparer les beaux jours, je vous propose de découvrir le matériel que je préfère pour croquer en extérieur.

Les phénomènes de carnet de voyage ou urban sketching se répandent de plus en plus et c’est tant mieux ! Ces occasions de sortir de chez soi ou de son atelier sont précieuses pour stimuler sa confiance en soi, sa créativité, se libérer de la technique à tout prix et surtout partager avec d’autres personnes passionnées.

Il faut l’avouer, le matériel lié à ces techniques est souvent plein de charme, c’est addictif ! Cet avis est très subjectif, tout le monde ne s’extasie pas devant un crayon mais moi si, et surement vous aussi si vous me lisez. Avec le nombre d’années de pratique qui augmente, je suis attirée par des outils précieux avec le sens du détail. Pour autant, je fais attention à ce que ce soit accessible. Tout le monde a vécu la situation de ne pas oser démarrer un carnet à cause du prix qu’il a coûté. Il faut pouvoir se sentir libre de tout oser dans son carnet.

En bonus, je vous ai fait une petite sélection de produits que j’aimerais tester l’été prochain. Lorsque j’ai feuilleté le catalogue du Géant des Beaux-Arts, j’y ai repéré des nouveaux produits, mais pas que, adaptés au croquis urbain.

Les indispensables du carnet de voyage

1. Les carnets

En déplacement, on va principalement travailler sur carnet. Même si utiliser des feuilles libres est possible, c’est moins pratique.

J’aime les carnets à couverture rigide et en format paysage pour que, quand l’occasion se présente, je puisse peindre un panoramique en utilisant les deux pages.

Carnet de voyage par Louise Pasquier

Je suis moins attirée par les carnets à spirales que je trouve fragiles. En déplacement souvent je ne prends pas particulièrement soin de mon matériel, j’ai donc besoin que ce soit costaud.

Carnet de voyage par Louise Pasquier

En extérieur, l’aquarelle se résume souvent à juste poser quelques taches de couleurs, je considère qu’il n’y a pas besoin d’un papier aquarelle d’une grande qualité qui ne serait pas utilisé à sa juste valeur. Je préfère garder ce beau papier pour du travail poussé en atelier.

Je vais juste faire attention à ce que le papier soit assez épais pour supporter les touches d’aquarelles et parce que cela est plus confortable. Du 160 g/m² me semble un minimum.

Autre solution, économique et créative : vous pouvez réaliser votre propre carnet en choisissant votre format et vos feuilles (n’hésitez pas à mélanger plusieurs types, couleurs, grammages et grains). Vous trouverez de nombreuses vidéos sur YouTube pour réaliser des reliures.

2- Les pinceaux (ou juste le pinceau !)

J’en parle souvent dans mes vidéos, je crois que depuis 3 ans je ne travaille quasiment qu’avec un seul pinceau à l’aquarelle : un pinceau de voyage en martre de taille 10 (le Reserva de chez Escoda). La pointe est tellement parfaite que, même avec cette taille, on arrive à réaliser des lignes très fines quand il le faut. Mes élèves ne me croient jamais, je dois leur faire la démonstration pour le prouver !

Carnet de Voyage

Je n’y vois que des avantages : avoir moins d’outils à transporter, être plutôt libre d’esprit que de toujours se poser la question du choix du pinceau et d’avoir la sensation que celui choisi n’est jamais le meilleur pour ce que l’on veut faire. Qui n’a jamais dit : « C’est la faute du pinc

eau ! » ?

C’est aussi un défi technique : n’utiliser qu’un pinceau nous pousse à franchir des limites.

Coup de cœur pour ce pot à eau rétractable, tellement pratique et bien conçu. Rapport qualité/prix parfait. Il est bien stable, et j’adore pouvoir poser mon pinceau dessus pour ne pas qu’il roule n’importe où. Qui a déjà chercher son pinceau dans l’herbe ?

3. Feutres et crayons

En matière de feutres, ma préférence va pour les Pigma Micron de chez Sakura. C’est, je trouve, les plus fiables, les plus solides (ça m’arrive souvent d’appuyer très fort dessus !) et qui durent le plus longtemps. Ils sont bien résistants à l’eau donc aucune inquiétude pour ajouter de l’aquarelle par dessus.

Carnet de voyage par Louise Pasquier

Idéalement, je place le dessin directement avec ce feutre. Mais si le sujet est trop complexe, j’utiliserai ce porte-mine de chez Faber Castell que je trouve pratique en déplacement.

Carnet de voyage de Louise Pasquier

Son bon poids fait qu’on ne le perd pas facilement. C’est peut-être psychologique mais j’ai l’impression de perdre constamment mes crayons graphites classiques alors que ce porte mine me suit depuis des années.

4. L’aquarelle

Même si toutes les techniques sont possibles en extérieur, l’aquarelle reste tout de même le plus courant et le plus pratique.

J’aime beaucoup cette petite boite de chez Sennelier : elle est pratique et de qualité extra-fine. Il n’y a pas besoin de beaucoup de couleurs. On fait avec ce que l’on a, on s’adapte.

Carnet de voyage Louise Pasquier

Si vous avez déjà des aquarelles en tubes ou simplement parce que vous préférez leur qualité, vous pouvez faire vous même votre propre palette avec des boites vides (Palette spéciale Gerstaecker) ou alors vous pouvez déposer des pastilles de vos couleurs sur un petit carton, vous laissez séchez et vous pouvez l’emporter avec vous comme ce carton de nuances de chez Daniel Smith.

5. Accessoires

Erreur de débutant : n’oubliez pas les torchons, la bouteille d’eau, des pinces pour faire tenir les pages du carnet et pourquoi pas un tabouret pliant.

Par contre, ne vous encombrez pas d’une gomme en extérieur, ça ne ferait que vous ralentir. Vous faites des erreurs ? Ce n’est pas grave, ça apportera plus de charme à votre dessin.

Laissez à l’atelier votre perfectionnisme : dehors, amusez-vous, osez des techniques différentes de votre habitude.

Je n’ai plus vraiment de trousse. J’ai souvent oublié que je possédais certains outils qui se cachaient au fin fond de cette trousse. Donc souvent j’utilise les pochettes à disposition sur les sacs de transport. Mais je me laisserai bien tenter par une trousse « à plat » pour bien voir tous mes outils (voir ma whishlist).

Et les pinceaux à réserve d’eau ?

C’est un grand débat avec mes élèves à l’atelier. Je ne suis pas une grande fan de ce type de pinceau, je trouve que l’on gère mal la quantité d’eau qui sort et ça n’équivaudra jamais la qualité d’un pinceau en martre. On perd du temps à nettoyer la pointe entre chaque couleur. Et au final il faut quand même une bouteille d’eau pour remplir le réservoir… Je crois surtout que c’est un outil qui rassure les débutants qui aurait peur de ne pas réussir à maîtriser un « vrai » pinceau. C’est dommage car les possibilités sont bien plus nombreuses avec un pinceau classique de bonne qualité.

Là où je nuancerai mon avis c’est pour détourner leur utilisation en les remplissant d’encre acrylique. Le fait de mal contrôler la quantité d’encre qui sort peut se tourner à notre avantage si on en joue et on peut avoir de belles surprises.

Leur prix souvent très accessible me donne envie d’en avoir plusieurs pour toutes mes couleurs d’encres.

Wishlist

  1. Le carnet Art Création : je trouve ces nouveaux carnets très jolis, et je suis attirée par leur format 12x12cm. Le format carré a ce “petit truc” en plus et c’est parfait pour faire un format paysage en utilisant les deux pages.
  2. Le carnet à croquis The Grey Book : ce carnet aux pages grises me semble intéressant pour travailler en mi-teinte.
  3. Le pinceau de voyage Softaqua de Raphaël : j’ai beau avoir mon pinceau “préféré de toute la vie”, je suis toujours curieuse de voir les nouveautés. Je rêve de trouver un pinceau synthétique qui aurait les mêmes qualités qu’une martre. Utiliser des poils d’animaux me dérange pour le côté éthique et c’est quelques chose que j’aimerais changer à long terme. Je serais donc tentée pour tester ces pinceaux de chez Raphael, les Softaqua, version voyage.
  4. Le coffret Mijello : j’aimerais beaucoup tester cette aquarelle Mijello dont j’ai entendu tant de bien. Mais cette fois-ci en tubes pour apprécier au mieux leur qualité.
  5. Le Copic multi-liner :  ce sont les différentes couleurs indélébiles qui m’attirent dans ce feutre, pour changer du contour noir.
  6. Pour la trousse, j’ai trouvé deux modèles très différents mais intéressants :

Voilà, vous savez maintenant tout sur les indispensables à avoir pour le Carnet de Voyage à l’aquarelle proposés par L’Atelier de Louis !

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3 commentaires

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  • J’aime bien l’aspect minimaliste, un seul pinceau, toute petite boîte…
    J’ai toujours tellement tendance à vouloir ne manquer de rien et même quand je ne m’en sers pas, je trimbale une véritable machine à outil dans mon sac à main… En effet, c’est souvent quand on est limité qu’on explore différemment.
    Merci !

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